Centre Chiropratique de Romans

Chiro-Neurologie

La plupart des gens considèèrent leur colonne vertéébrale comme un mur de briques: solide, indééracinable, il tient droit jusqu’àà ce qu’un tremblement de terre survienne et dééloge quelques briques de leur alignement. Et tout ce qu’il faut, c’est quelqııu’un qui remette les briques àà leur place ..Nous avons bien souvent la tentation de nous raconter des histoires pour nous simplifier la vie : certaines sont exactes, d’autres totalement fausses, et les autres plus... ou moins justes.

Prenons le cas d’un problème de syndrôme du canal carpien, d’une périarthrite ou d’une vertèèbre sautéée. Traitéés par la chirurgie, par des antinflammatoires, ou par une manipulation... parfois ca marche... parfois ca marche pas... Pourquoi?? Parce que traiter une partie du corps en ignorant la cause rééelle, ne fait que reculer les ééchééances des vééritables problèèmes d’autant plus que l’on est parfois trompéé par une sensation de soulagement

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Et plus tard, le problème va se manifester dans toute son ampleur

L’ absence de douleur n’est donc pas toujours signe de bonne santéé ..

La colonne vertéébrale est constituée de 24 vertèbres terminéées en bas par le sacrum, coccyx et surmontées du crâne. Chaque vertèbre comporte plusières points articulaires avec la vertèèbre du dessus et du dessous.

Si une articulation est endommagée, il existe 3 raisons à cela:

1) Utilisation intensive et les tissus sont abîîméés plus vite que le corps ne peut les rééparer.

2) Sous -utilisation avec atrophie et fragilitéé lors d’une trop grande sollicitation .

3) Accidents

Les articulations sont tenues ensembles par des ligaments et les muscles assurent leur mobilitéé. Si une articulation se fragilise, on peut en blââmer les muscles, les ligaments, les cartilages ou... penser que leur systèème de contrôôle est perturbéé. Les muscles et les artèères qui les nourrissent sont activéés par les nerfs et le cerveau. Un problèème articulaire persistant nous fait toujours penser que le problèè˙˙me réside d’abord dans le système de contrôôle. Si vous vous êêtes blesséé et que le repos et l’exercice modéré ne vous ont pas soulagéé, alors on peut raisonnablement penser qu’il y a un problèème dans le systèème de commande. Le problèème peut se situer àà l’ éémergence d’un nerf àà la sortie de la moëëlle éépinièère, le nerf peut êêtre pincéé, éétiréé , ou au contraire le sièège du problèème peut se trouver plus centralement dans le fonctionnement du cerveau. Le site de la douleur (exceptéé dans les cas de traumatisme direct) est la plupart du temps le réésultat d’un processus et non la cause. Nous pouvons prendre des antinflammatoires, des anxiolytiques, des vitamines, antibiotiques ...ils sont parfois néécessaires pour empêêcher les catastrophes, mais ils ne corrigent pas la cause.

Le secret de la stabilitéé de la colonne vertéébrale est inscrit dans votre cerveau. La tonicitéé de la colonne vertéébrale déépend de la bonne santéé des neurones. Les dernièères avancéées scientifiques spectaculaires concernant le cerveau, permettent aux chiropraticiens de mieux cerner les problèèmes de colonne vertéébrale et d’appliquer ces nouvelles donnéées directement dans leur mééthodes de travail en “taillant” sur mesure leurs techniques, adaptéée àà chaque cas particulier. Un patient victime d’une sciatique peut rééagir totalement diffééremment d’un autre, mêême si le niveau vertéébral concernéé est identique. Chaque patient possèède un “capital neurone“ plus ou moins entaméé, uséé de difféérentes manièères, déépendant de leur capital de déépart et des alééas de la vie qui amoindrissent la bonne santéé des neurones. Telle sciatique sera abordéée avec des techniques proprioceptives ultra -douces, ou par du travail musculaire, articulaire, rééflexe, crâânien ou somato-psychique, et parfois toutes ces techniques dans un ordre tout àà fait particulier au fur et àà mesure des possibilitéés et des besoins de chacun. Le chiropraticien occupe une place priviléégiéée pour rééaliser la synthèèse des perturbations de la mobilitéé posturale, des rééapparition systéématiques de problèèmes vertéébraux et viscééraux, des blocages dits psychosomatiques, en relation avec l’intéégritéé des neurones cééréébraux et du systèème nerveux en géénééral.

Pour que les neurones soient en bonne santéé, il leur faut de l’oxygèène et du glucose, un environnement psychologique et physiologique sain et de l’exercice..

Les neurones font de la gymnastique en éétant sollicitéé. Par exemple, le violoniste va amééliorer ses performances par des gammes réégulièères qui vont accroîître le nombre et la qualitéé de ses connexions neuronales. ˙˙En consééquence, le manque ou le trop plein d’activation neuronale a une réépercussion directe sur la bonne santéé de nos neurones. La plupart d’entre nous sommes bien conscients que lorsque nous sommes surmenéés physiquement, malmenéés psychologiquemet, une fatigue cééréébrale s’installe et nous devenons de plus un plus vulnéérable au moindre stress, effort, hyperééactif àà la moindre contrariéétéé et nous ne réécupéérons plus comme auparavent. Tous ces éélééments nous indiquent que les neurones perdent leur capacitéé àà s’adapter aux situations nouvelles ou stressantes. Les neurones sont alors amoindris et perdent de leur “plasticitéé” (capacitéé de s’adapter). Les neurones fonctionnent en une multitudes de “circuits “: chacun des éélééments du circuit transmet des infor^mations au neurone suivant. Si une rupture de la chaîîne d’information survient àà quelque niveau de ce circuit, les autre éélééments vont en êêtre affectéés de difféérentes manièères. Certains neurones trop ou pas assez activéé peuvent se gonfler, ses organes internes vont perdre leur fonction d’usine chimique et ils deviennent excessivement irritables, fatiguant trèès rapidemment. Ce phéénomèène est appeléé “déégéénéérescence transneuronale”. Les dernièères déécouvertes scientifiques montrent que ce phéénomèène est impliquéé dans l’origine de maladies telles que : le syndrôôme de Parkinson, maladie d’Alzenheimer, dystonies neurovéégéétatives, pertes de méémoires, certaines maladies éémotionnelles (maniaco- déépressivitéé, déépressions..), instabilitéés vertéébrales, scolioses...

Le neurone éétant essentiellemnt “éégoiste”, il va chercher àà assurer sa survie personnelle d’abord. Ce qui fait qu’il peut se passer quelques annéées avant que les manifestations de déégéénéérescence se fassent sentir de faççon invalidante. C’est àà ce moment làà qu’un lééger surcroîît de travail provoque des symptôômes déésagrééables qui ne semblent souvent pas en rapport imméédiat avec l’effort. En fait, les circuits ne peuvent plus assumer car les neurones sont ”hors combat”. Et pourtant, si nous sommes attentifs, dééjàà une multitude de petits signes auraient du nous alerter ..Mââcher toujours du mêême côôtéé, têête penchéée, entorses àà réépéétitions, difficultéés d’éélocutions et àà chercher nos mots, maladresses, se cogner en visant mal une porte, mal au dos, mal entre les omoplates, raideurs en tournant la têête, difficultéés de sommeil et de digestion, de méémoire, de concentˇˇration àà la lecture, sautes d’humeurs, un coeur irréégulier, des léégéérs vertiges en se baissant, mauvaise circulation et fatigue dans les jambes, trop froid ou trop chaud, bourdonnements dans les oreilles....

Ainsi donc, lorsque nous vous examinons votre colonne, nous examinons aussi l’éétat de votre systèème nerveux par difféérents tests et rééflexes. Un rapprochement entre les dysfonctionnements vertéébraux et l’éétat de votre systèème nerveux nous aide àà mieux comprendre la faççon dont vous fonctionnez et nous aidera àà séélectionner les meilleurs types de soins àà vous apporter. L’examen du fonctionnement occulo-moteur tient une place importante dans la mesure oùù il existe des circuits neurologiques primitifs des yeux en liaisons encore plus ou moins fortes avec, par exemple, vos vertèèbres cervicales. Lorsque les yeux sont sollicitéés, les noyeaux cééréébraux trèès voisins des yeux et des vertèèbres cervicales dééclenchent des actions musculaires synchroniséées. Cette particularitéé nous amèène donc àà nous interesser d˚˚e trèès prèès àà votre fonctionnement occculaire car il nous renseigne sur votre efficacitéé de fonctionnement et les zones dééficitaires cééréébrales. Il est capital de savoir oùù sont situéées ces zones fatiguéées ou dééficitaires pour mieux vous soigner efficacement et durablement .

Certaines déégéénéérescences peuvent êêtre situéées du mêême côôtéé du cerveau et provoquer une préédominence de fonctionnement d’un héémisphèère sur l’autre. Cette préédominance va entrainer une cascades de faiblesses préévisibles.

Le Concept de “Hemisphericitéé.”

Ce terme amééricain signifiant qu’une cotéé du cerveau est dééficient par rapport àà l’autre. En termes trèès simplifiéés, si votre cotéé gauche du cerveau ralentit ( àà cause d’accumulation de dééchets toxiques, de traumatismes, de manque de stimulation ou de degenerescence transneuronale) votre chiropraticien déépisterait des signes tels qu’une:

pupille plus grande ou plus fatiguable du côôtéé gauche, une paupièère tombante àà gauche, moins de larmes et salive àà gauche, fatigue du palais àà gau˙˙che, certains mouvement occulaires dééficients; des rééflexes moins rapides àà gauches; certaines faiblesses musculaires gauche; bascule du bassin vers la droite; éépaule plus haute àà droite; bascule de la têête avec rotation; baisse de co-ordination dans les membres droits avec augmentation de rigiditéé, tension artéérielle plus haute àà gauche, baisse d’oxygéénation côôtéé gauche, tendances d’arrythmies cardiaques, dééviations de l’ééquilibre statique et dynamique de la marche.

Le patient pourrait avoir remarquéé, dans le cas de cette ”Héémisphééricitéé” gauche une difficultéé croissante de concentration, expéérimenter des problèèmes de langage, se sentir plus pessimiste en plus des autres symptôômes notéés plus haut, et un déésééquilibre de tonicitéé musculaire de chaque cotéé de la colonne. Cette difféérence de tonicitéé va entrainer une fragilitéé de la colonne vertéébrale et provoquer le mal de dos (subluxation) pour lequel vous viendrez enfin consulter un Chiropraticien. Avec un peu de chance le mal de dos sera le premi˙˙er trouble séérieux ressenti avant d’autres problèèmes plus graves.

C’est pourquoi votre chiropraticien va d’abord examiner “les points aveugles”, vos fonctions occulomotrices, les nerfs craniens, le cervelet, les signes vitaux, mesure de tension difféérentielles , les rééflexes, test de sensibilitéé, d’ééquilibre, et co-ordination, etc en relation avec vos vertèèbres: tout ceci afin de dééterminer l’éétat de votre Systèème nerveux avant l’ééffondrement de votre colonne ”mur de briques”.

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